Nothing

L'eau se referme... autour de moi... son froid me paralyse... les ténèbres affluent... j'ai arrêté de croire... je prend une grande inspiration... l'eau pénètre dans mes poumons... mes yeux se ferment... le fond vient à ma rencontre... à travers mes paupières... une ombre s'étend... une force me tire... sans penser... je me laisse faire... l'air inonde mes sens... je rêvais de lumière mais j'ai touché le fond... je regrette pour cette personne... ma volonté me quitte... je voulais en finir... tout au fond... mais cela se termine... dans des bras inconnus... sous la pluie... la dernière musique... que j'entendrai... je rêvais de lumière mais j'ai touché le fond...

Je me plonge enfin dans le sommeil

Tremblant encore de peur

Dormir est sois disant réparateur

Mais je ne m'attend pas à des merveilles

Ce moment restera gravé dans mon esprit

L'image d'elle abandonnant sa vie

Comment pourrais-je de nouveau

Ressentir un quelconque sentiment

Mon cœur l'a suivit sur l'échafaud

Mes pleurs l'ont accompagné tristement

Je haïs ce monde et ceux qui l'ont tuée

Car la colère m'empêchera de l'oublier

Mais sur ces pensées le sommeil vient

Et je préférerais qu'il n'y ai pas de lendemain

Elle se détache de moi, pleure un peu
Elle me regarde et se détourne
Elle s'envole puis se tourne
La tête levée vers les cieux
L'air attristée, elle fuit
Sur elle se referme la nuit
Cette peine m'a brisé en deux
De colère, je maudis les dieux
Mon âme à quitté mon être
Un corps remplis de noirceur
A l'intérieur remonte l'horreur
Mes yeux reflètent un mal-être
La peur d'un homme qui vient de voir
Son âme lui faire un dernier au-revoir

Personne ne comprend… cette douleur que j’ai en moi… personne ne veut savoir… ils font semblant… semblant d’ignorer ma présence… par delà la rage… à travers les barreaux… enfermé au cœur même de la terre… nul ne se doute du retour… l’ère de ma suprématie… je leur ferais connaître… le supplice que j’ai subit… mon agonie me fait vivre… tremblez humains… un homme a réalisé… à quoi se résume la vie… mais n’ayez crainte… vous allez bientôt savoir… vous allez bientôt connaître… l’ère de ma suprématie…

J'entends cet appel déchirant
S'enfonçant dans la nuit en hurlant
De ses pleurs, il me brise le cœur
Les cris à jamais se finissent
De nouveaux j'éprouve la peur
Les morceaux de mon âme se ternissent
En repensant à ces inconnus
Qui, face à mes questions, se sont mis à nu
En repensant à ces inconnus
Qui avec moi sont retenus
Fantôme de corps, humain de pensée
Dans ce charnier, j'erre a jamais
La chaîne de vie se finit
Le dernier homme là-bas gît
Jusqu'à la fin ils ont lutté
Contre la folie de leur pensées