J e te souris car tu me détestes
E t je pleure si tu m'aimes
T u ne dis rien, tu restes
A jamais, pour moi...
I nconsciemment je t'aime
M ais si je ne reste pas
E st-ce que tu m'accompagneras?
J e te souris car tu me détestes
E t je pleure si tu m'aimes
T u ne dis rien, tu restes
A jamais, pour moi...
I nconsciemment je t'aime
M ais si je ne reste pas
E st-ce que tu m'accompagneras?
Je te regarde et je comprends
Que toi non plus, tu n'es pas comme moi
Je t'écoute et je fais semblant
De vivre comme toi
Tu te dis mon ami
Et je t'accepte ainsi
Mais ce que tu ne sais pas
C'est qu'à l'intérieur, on ne se ressemble pas
Je me tais et te regarde
Tu cries et t’emballes
Sa me fais mal, mais cela t’es égal
Sans t’arrêter, tu t’attardes
De toute cette colère tu te soulages
Contre mon grès une pensée me vient
A mon tour, je me décharge
De l’amertume que je retiens
Je te choque et tu pars
Je reste seul sur ce trottoir…
Une de perdue, dix de retrouvées?
Je ne pense pas que cela sois vrai
Si une fait toutes ces pensées
Par dix je me ferais achever
Une de perdue, dix de retrouvées?
Cela ne dois pas être le cas
Pour une que j'ai aimé
Par dix, il y aura trop de dégâts
Une de perdue, dix de retrouvées?
Une j'ai trouvé, une seule j'aimerai
Même pas pour dix je ne l'abandonnerai
Jusqu'à ma dernière heure sonnée
Je ne sais pas si je l'ai méritée
Une j'ai perdue, une je retrouverai!
Il monte en moi, bouillonne
Le retour m’est impossible
Car cette fois l’ultime glas tonne
Après une telle vie, cette mort est risible
Le feu est dans mes veines, le sang est sur mon corps
Ton visage est rieur et cette fois n’as pas tort
Le poison est la mort des lâches
Dans tes orbites vides je vois la réprobation
Et à mon âme tu ne feras pas attention
Mon esprit n’a plus d’attaches
Mais cette mort était pour ton amour
Désireux de rejoindre tes bras osseux
Maintenant jamais tu n’exauceras mon vœu
Mon corps est bon pour les vautours….
Plus de retour, plus de dérive
Pas d’aller pour le Styx sur cette rive…
Pourquoi vivre dans un monde pareil
Chaque matin je me réveille
Et je pense aux jours interminables
Qui suivront à celui-ci
C'est à se demander si réellement on vis
Notre détresse est pourtant palpable
Mais nos cris ne passeront pas nos lèvres
Nous ne nous en rendons pas compte dans notre fièvre
Mais nous sommes tous voués à ce monde gris
A se demander qu'est-ce qui nous a rendu ainsi
Et les rares qui ont su y répondre
Ne se comptent plus parmi nos nombres
La brume de mes pensées
Noircit ma vision
Et je plonge dans l'obscurité
A la recherche de cette question
Qui me poursuit
Tout le long de ma vie
Ce vide d'où je suis venu, vous emportera tous
Vous implorez ma clémence, mais rien ne m'y pousse
Avez-vous songé à toutes ces années?
Avez-vous pensé a ce que vos actes m'ont fait?
Tel un cauchemar famélique de peur
Ce vide qui existe en mon cœur
Veuillez le combler de vos vies
Mais comble de l'ironie...
Le mouton noir que j'étais parmi les hommes
Se retrouve loup dans une bergerie vide
J'étais faible en somme
Alors que je me croyais impavide
Mais une fois que la rage m'a quitté
Des larmes inconnues ont coulées
Je ne suis pas comme tu le désire
Plutôt tout ce qu'il y a de pire
Tu me dis que tu ne m'aimes pas
Car jamais je ne marche dans tes pas
Moi je préférerais crever
Que te laisser me transformer
Plus jamais je n’aurais peur
Indéfinissable est mon regard
Plus jamais ne coulerons mes pleurs
Dans la douleur je m'égares
Mon ombre est un morceau de nuit dompté
Ainsi je marche accompagné
La Grande Avenue je remonte
Où tant de morts sont passé avant moi
Des âmes en peine j’affronte
Au royaume de Lucifer je suis Loi
Mais à jamais cette partie là
Je me rends compte au fil des combats
Que ce morceau de vie…. Seul
Est la raison de mon deuil